Notre village compte 543 habitants, les Saint Andéolaises et les Saint Andéolais. La commune s’étend sur 16.65 km² et son altitude varie de 304 à 786 mètres. Nous faisons parti du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche et de la Communauté de Communes du Bassin d’Aubenas.
Il y a le centre bourg mais aussi 17 hameaux, ce qui fait de la commune celle qui a le plus de hameaux de la Communauté de Commune du Bassin d’Aubenas.
Pour les amoureux de la nature, Saint Andéol de Vals présente des paysages alternant harmonieusement rivières sauvages et rocailleuses et crêtes boisées en châtaigniers. C’est un secteur idéal pour la randonnée où les sentiers vous permettront de découvrir d’anciens lavoirs, des ponts romains, des fontaines voutées, des paysages en terrasses (les faïsses), des châtaigneraies, des coulées basaltiques mais aussi des fours communaux.
Alors vous qui vivez ici, ou qui visitez l’Ardèche, ou qui êtes tombé amoureux de notre beau païs, profitez des panoramas à couper le souffle sur notre réseau de chemin de randonnées !
Son histoire :
Notre commune porte le nom d’Andéol, qui est celui de l’évangélisateur de l’Helvie, région gauloise correspondant à la partie méridionale de l’Ardèche, mort en martyr le 1er mai 208 à Viviers (Ardèche). Dans l’église, la statue de Saint Andéol rappelle ce martyre.
Dès le VIII ème siècle des documents signalent la présence d’un prieuré à l’emplacement actuel de l’église. Progressivement des habitations se développent autour de celui-ci.
Au Moyen âge, Saint Andéol de Bourlenc, nom de notre commune jusqu’en 1923, est un petit hameau de la province du Vivarais sur la route d’Aubenas, qui relève de la baronnie de Boulogne jusqu’à la Révolution en 1789.
A la révolution la province du Vivarais devient le département de l’Ardèche. La commune est construite sur la base de la paroisse de l’époque.
L’église, bâtiment emblématique du centre-bourg conserve quelques restes de différentes époques. De l’époque romane du Xème siècle subsiste l’abside, qui est le chœur de l’actuelle église, de forme hexagonale avec de très petites ouvertures et des murs de 1.40 m d’épaisseur. La nef et le clocher actuels datent des années 1830 ; l’intérieur de l’église est décoré par de belles peintures italiennes inscrites aux Monuments Historiques (celles-ci ont été rénovées en 1976).
La population de la commune a atteint un maximum vers 1850 (1700 h). A la fin du XIXème siècle notre village était donc un gros bourg qui comprenait surtout des agriculteurs mais aussi tous les artisans et petits métiers de l’époque. Lors de la Première Guerre Mondiale, la commune perdit 60 soldats, morts au champ d’honneur. Ceci représentait un nombre très important par rapport à la démographie de l’époque. La population n’a cessé ensuite de décroître et de vieillir jusqu’en 1975 (360 h) du fait de l’exode rural vers les villes. Depuis 1975 elle a recommencé à augmenter pour se stabiliser aujourd’hui autour de 550 h actuellement.